Plus rien n’arrête Chirstophe Mboso, qui se retrouve Président du Bureau d’âge de la Chambre basse du Parlement, comme en 2021 lors de la déchéance de Jeannine Mabunda du perchoir de cette Chambre législative. Pour conserver son strapontin, l’homme semble être prêt à tout.
Le perchoir, se voudrait-il, lui revient de droit! Depuis quelques jours, l’octogénaire Mboso s’agite, tel du popcorn prêt à éclater, quitte à déclencher un lynchage médiatique à travers les médias en ligne et réseaux sociaux contre Vital Kamerhe. Pour la besogne, Mboso s’appuierait, selon plusieurs journalistes proches de l’Hémicycle, sur un certain Blanchard, coordonnateur de la communication de l’Assemblée nationale. Ce dernier, propriétaire de la chaine Allô Peuple, coordonne la cabale anti Kamerhe depuis le groupe whatsapp de son média où toute publication contre Kamerhe est repartagée.
Pourquoi s’attaquer à Kamerhe ?
Le choix porté sur Kamerhe comme cible de choix n’est pas anodin. En effet, dans les couloirs du Palais du peuple, des indiscrétions laissent entendre que l’avis des bookmakers donnant Vital Kamerhe grand favori dans la course au perchoir de l’Assemblée nationale, ont fait perdre le sommeil à Mboso. Pourtant, ce pronostic est rationnel. Kamerhe, leader de la deuxième force politique à l’Hémicycle avec ses 33 députés nationaux, a, mathématiquement et naturellement, plus de chance que Christophe Mboso qui lui n’en compte à peine qu’une petite dizaine. A la trentaine de députés estampillés UNC, Kamerhe devrait également compter sur ses alliés au sein de PCR. Réunis, les députés pro-Kamerhe représentent plus de 100 voix. Seule l’UDPS fait mieux, mais le parti présidentiel, à qui est promise la Primature, a finalement fait le choix de la première vice-présidence.
Cette situation qui conjugue mesquinerie, atteinte à la vie privée et diffamation, alimentée et entretenue par les équipes de Mboso, n’est pas de nature à conforter l’unité au sein de l’Union pour la Nation. Et pire encore, cette détermination aveuglement effrénée de Mboso projette davantage une image de l’Union sacrée fragile, assis sur un socle fait d’un alliage d’intérêt et de gloutonnerie doublée d’indiscipline.
Par conséquent, l’Union sacrée, à qui le peuple vient de donner un mandat de plus, devrait témoigner cette fois-ci veiller l’honorabilité de la chambre basse dans le choix des animateurs des institutions nationales. L’écœurant vaudeville offert aux Congolais en direct de la RTNC durant ces dernières années ne devrait pas être réédité.
Sakola.info